jeudi 30 juillet 2009

Bistro bar Le quartier de lune, les buffets à Brigitte




Je n'avais qu'une seule envie, me laisser tenter. Pas besoin de beaucoup mais pas de peu non plus. C'est le cas du kamikaze, c'est l'a-b-c du condamné, le légionnaire qui veut l'avantage des voyages sans s'engager. Bref, avec le cœur de loup, je marchais comme un égyptien destination Quartier de lune, seul sous la pluie, en espérant qu'on ne m'avait pas monté un beau grand bateau. J'étais pas mal dans le groove, et j'avais la foi concernant les racontars, j'avais même récité une prière: pas question de perdre pieds ni de sauter mon tour, enfin à moi le life time supply d'ailes de poulet gratos. Devant le Quartier de lune, tout mon physical sentait l'appel du maniaque. Le goûteur en moi désirait plus tout savoir ce que c'était, l'amour avec lequel Brigitte prépare ses buffets. Let's go Brigitte, take me on!



Le Quartier de lune, spécialiste des soirées années 80, c'est non seulement un cadeau du ciel que l'on chérit jalousement pis c'est pas yien'k le repère de tout MILF hunter qui se respecte, c'est également ZE PLACE pour les 5 à 7 susceptibles de dégénérer rageusement en horny 5 à fermeture de bar pour ceuze là qui oseront se le permettre... J'entends d'icitte vot' angoisse précaire pis vos doutes incertains: Pour kessé faire que ça serait si hot que ça, ton bar à mononcle, c'est qui l'responsable de tout c'plaisir bon marché?! Ben m'en va vous vendre le Quartier de Lune tellement fort que vous voudrez plus jamais aller ailleurs que là pour prendre une bière.

Le
s véritables noctambules de Québec, assoiffés d'osmose et de sang mûr, avide de jovialisme pis toujours willing po
ur danser sur de la musique des années 80 savent qu'à la pleine lune, l'atmosphère est électrique dans ce bar de l'avenue Cartier... Mais! MAIS MAIS MAIS... Sachez populace qu'au Quartier de lune, peu importe que la lune soit pleine, nouvelle, nouare, croissante ou décroissante; les 5 à 7 font notre régale pour le buffet chaud et froid qu'on y sert GRATISSE. Sérieux: pas une estie de cenne. Tu paye ta bière, pis t'as le droit de piger dans le buffet À VOLONTÉ d'estomac frivole. Le propriétaire des lieux insiste pour dire qu'il s'agirait là du meilleur buffet en ville, pis on sul' bord d'y craire dur comme fer. Des tites soucisses enroulées dedans le békeunne, des tites ailes de poulet, des tites sandwichs pas de croûte à saveur multiple, des crudités, des olives fennecées, des tits roulés de saumon... Brigitte, sans doute une princesse fée, a la twist pour nous ramasser l'eau de la bouche par les couilles. Pis anyway, que celui qui irait se plaindre d'un buffet qui coûte un clin d'oeil jette la première pierre.



On aime: le personnel qui est à l'image de la clientèle (quoique sans la main baladeuse, certains le déplore) : pas snob pour deux cennes pis insatiable dans la sphère party animal, les jeudis lady's night (particulièrement lorsqu'ils tombent un soir de pleine lune -OPEN BAR pour 2$-) qui sont à mi chemin entre l'euphorie pis le danger, la terrasse bandante yousse qui font griller avec tendresse des hot doyyes su'l charcoal les soirs de pestaks, l'aspect all you eat de la chose, le DJ qui met quasi systématiquement toutes les demandes speuciales aussi farfelues soit-elles, le laminé de Gerry Boulet su'l mur d'accueil, les MILF en mal d'amour su' le dance floor pis ben évidemment, la gratuité du buffet à Brigitte.

On aime moins: ... euh.. Pas grand chose savez vous. Si y faut vraiment trouver de quoi, ben on trouve ca un brin tannant les toilettes au deuxième étage. Ca t'éloigne des soucisses enroulées dedans le békeunne.

Pour toué Brigitte, 3 belles boulettes contentes!




Le Quartier de lune
799, avenue Cartier, Québec, QC, G1R 2R8
418-523-4011

dimanche 26 juillet 2009

Le buffet de l'Antiquaire, version cheeseburger et poutine



On avait déjà fait la critique des cheeseburgers et de la poutine, mais on est revenu hier pour prendre des photos alors on s'est dit que ça méritait un post séparé.

Toujours la file au buffet de l'Antiquaire alors on a prit la place qui se libère le plus vite: le comptoir. Une place de choix pour admirer le travail des cuisiniers qui se démènent pour préparer des dizaines d'assiettes à toutes les minutes. Et en même temps ça donne l'occasion de voir tous les plats de la carte et ça donne l'eau à la bouche, on se met à regretter notre choix et à vraiment vouloir manger le fish and chips en table d'hôte (12$), le steak, le cipaille... tout à l'air bon! Surtout quand on a faim c'est insoutenable. Mais nos assiettes arrivent et c'est le bonheur. On dévore le cheeseburger et la poutine: les frites sont parfaites, la sauce aussi et ils ne sont pas cheap sur le fromage en crotte! La grosse poutine (équivaut à la régulière chez Ashton) est environ 5,50$ et le cheeseburger 3,50$.

***Update*** On est allé manger une autre poutine à l'Antiquaire, et on est très déçus. Les frites goûtaient la vieille huile rance, et la sauce était froide. :(
Bon hot dog garni par contre pour 2,50$.

lundi 20 juillet 2009

Chez Pierrot cuisine d'antan





Les temps sont durs. La récession, le coût des logements à la hausse, la crise du bois, ça. En ces temps de ceintures serrées pis de mange ta main en gardant l'autre pour demain, faut savoir comment apprêter nos restants pis comment faire avec pas grand chose, comme nos mômans. Fallait qu'on expérimente les mécanismes de ce recours aux restes, comme jadis, dans le temps de l'antan d'avant. Fallait surtout perpétuer le patrimoine culinaire du boutte, qui se perd tranquillement. Nous avons donc procédé à de méticuleuses recherches dans le quartier, pour que les enfants de Saint-Roch puissent connaître le passé gastronomique de leurs aïeux, pis en même temps savoir you manger du bon mangé pour des peanuts. Se rappeler ça goûte quoi, du mangé de mère. Vaillants comme on est, ça pas pris de temps qu'on est tombé su' le resto à Pierrot, un tit bijou qui goûte le réconfort pis qui sent le derrière d'oreille de grand-père (propre, sucré pis mentholé):


Situé dans les locaux de Feu regretté "Mamie Cuisine", "Chez Pierrot cuisine d'antan" évoquait chez nos dégustateurs versatiles la nostalgie du sein maternel conjuguée à la honte d'avoir désiré depuis tant d'années un ragoût de jarrets digne de ce nom. Testé après le rush du midi, en pleine semaine d'été de marde, Chez Pierrot cuisine d'antan a rempli sa mission: bon, gras pis pas chérant (qualités recherchées également chez Lise Dion, les histoires salées de monconcle René pis les effeuilleuses de villages isolés).

Le menu variant chaque midi probablement en fonction des spéciaux de circulaires, on a hésité longtemps devant parce qu'il annonçait cette journée là un pain de viande pis un ragoût de boulettes.

Tite tranche de vie: Pour une fois dans l'été, c'était un midi ensoleillé avec promesse de chaleur, et s'alourdir l'estomac de steak haché des hivers d'antan,
compacté pis bouilli avec des navets pis des patates douces, nous apparaissait éventuellement nuisible pour la poursuite d'une vie avec un système cardio vasculaire valide.

Mais on peut dire que ça sentait bon, pis qu'en janvier on va affronter les banquises pour le tester, le damné ragoût, yien'k pour vous autres. Parce qu'on vous aime informé.

Mais bon. C'te coup là, on l'a joué estival pis vacancier, on a tendu l'oreille à notre coeur, pis on a commandé, à Pierrot lui-même, un hommebegeurre pis des hot doyyes!



Le hot doyye avait tout ce qu'un amateur exigeant attend de ce dernier dans la vie: une soucisse qui brûle un peu le palais, un pain crousti/tendre beurré comme s'il était destiné à du monde sans bourrelet superflu, des tits oignons grillés su'a plaque pis du ketchup en malade. Question hot doyye, c'est de la rare qualité top/ultra/juicy/graisseux comme on en recherche de par la ville. Verdict hot doyiens: Anytime, à ramasser en chemin ou a consommer sur place:
  • 2 hot doyyes plus une liqueur brune: 3 piasses et 34 cennes.

Le burger était de niveau acceptable. Pas du type à déclencher des crises d'hystérie mais somme toute appétissant et de saveur respectable, avec des tites épices appréciées par le goûteur et surtout, surtout, TOUJOURS ce pain imprégné de beurre selon la philosophie "mettez-en c'est pas de l'ongent" et toasté juste à point (après le croustillant pis avant le sec) et la boulette badigeonnée de condiments en quantité plus que suffisante.
  • 1 tit-hommebegeur: 2 piasses plus taxes. De mémoire de goûteurs, c'est le moins cher rencontré dans un contexte "hors-méga chaine de junk food".

On apprécie: l'ambiance conviviale pis l'aspect bonne franquette de l'endroit, le service sympathique, le tit papier dans lequel est emballé le hommebegeure, les bruits de traffic pis les tits plats pas chers qu'on peut amener che'nous comme des bouttes de bonheur préfabriqués (macaroni chinois, pain de viande, tourtière, multiples ragoûts pis a peu près tout ce que votre mère cuisinait avec amour durant les années 80), les prix plus qu'abordables (le gros must de la place) pis le fait que ça goûte exactement comme si c'était toué qui l'avait fait, sauf que c'pas toué.

On aime moins: l'aspect aléatoire de certains items au menu (quelques repas alléchants n'étaient pas disponibles, ça faisait limite agace) pis l'absence totale de friture. Un hot-doyye sans frites, c'est toujours un peu triste.

Bref, deux boulettes contentes pis un brocoli frustré, mais un tit brocoli. Pis pas si en crisse que ça.

À découvrir!




Chez Pierrot Cuisine d'antan

527, boulevard Langelier, Quebec, QC G1K 5P7
Telephone : 418-948-8890


vendredi 17 juillet 2009

Café Bistro Faux-Bourgeois


Oui le casse croûte DANS l'ascenseur du Faubourg! On le remarque chaque fois qu'on prend l'ascenseur mais on avait jamais pensé à s'y arrêter. Même qu'on a jamais vu quelqu'un manger là. MAIS! Après avoir entendu dire que c'était la meilleure poutine à Québec, il fallait y goûter. C'était le soir du show de Kiss, le gars du restaurant était plongé dans sa lecture et semblait même surpris d'avoir des clients, il n'y avait pas de menu visible mais on savait ce qu'on voulait et on a opté pour le gros format. Bonne surprise, la poutine est excellente!! La sauce est peut-être un peu trop salée mais on le remarque à peine.

Le menu en ligne

mercredi 1 juillet 2009

La poutinerie, plus de 100 sortes de poutine




Vulnérable à la fatalité, j'ai toujours redouté la journée où je serais confronté au fucking proverbe ''trop, c'comme pas assez''. Je me suis toujours demandé c'que ça voulait ben dire. Le trop et le trop peu. Existe t'il véritablement un contexte où trop c'est comme pas assez??! Trop de sexe? C’est jamais comme pas assez de sexe. Trop de crème en glace au sucre d'érable Coaticook? Mieux que d’en manquer. Trop de ketchup dans nos hotdoyes? Mieux que pas assez. Trop de choix de poutine ?! Ha ben… Peut-être. Visite aux cents poutines, le cauchemar des indécis devenu réalité…


Parait que la Poutinerie c'est l'évolution dans le monde de la poutine, avec ses 100 variétés de poutine, napées d'un choix de 6 sauces maisons. Pour nos goûteurs à l’estomac suicidaire, fallait vérifier de visou. Je sais, je sais : how the hell ont-ils pu créer plus de 100 sortes de poutine ??! C’est yien’k des frites, d’la sauce pis du fromage barnak ! Facile. 20 choix de condiments X 6 sauces différentes = 120 poutines différentes. Déjà on sent qu’ils jouent sur les mots, qu’ils manipulent notre perception des possibilités qui s’offrent à nous, la confiance s’é-frite. Aurions-nous eu tort de s’y aventurer ?

En arrivant face à La Poutinerie, c’est la consternation : on est accueillit par une immense poutine aux grosses lèvres rouges et au regard obscène qui va ben venir hanter nos nuites, c’est comm’ E rien.



Mais sitôt le seuil franchit c’est la frénésie collective qui s’emparent des gouteurs, nos papilles se conditionnent : on peut facilement passer 15 minutes devant le menu à envisager les mélanges possibles. On veut surtout pas se tromper. Faudrait pas. Faut faire le bon choix… On examine l’éventail du possible, on se branche, on sait plus, on doute, on soupèse la question, on jauge le niveau de risque, on évalue en fonction des facteurs extérieurs, on ne laisse rien au hasard d’un coup, D’UN COUP, qu’on en prendrait une qui goûte weird, estie que c’est sophistiqué comme complication. Incertains, fébriles et tremblants, avec l’impression de passer à coter de quelque chose qui pourrait être majeur, on finit par jouer safe. On est en territoire inconnu, on veut pas avoir un fond de container su’nos frites, quand même. Not’ mère nous l’avait ben dit : trop, c’comme pas assez.

Testé : la forestière, une poutine classique sauce brune avec des champignons grillés en sus. Coupées maison avec amour, cuites jusqu’au brunissement adéquat dans une huile que l’on devine renouvelée sur une base réglementaire, les pétaks frites sont satisfaisantes, voir agréables sous le palais. L’idée des champignons n’est pas dégoûtante, mais on s’ennuie un peu de l’oignon. Faudrait user d’audace la prochaine fois et s’aventurer plus loin dans le menu. Le fromage fait kwick kwick, réjouissances pour la dentition avide de produits régionaux frais. Notre bémol vient de la sauce, que nous avions sélectionnée brune, et qui s’est avérée trop affaiblie coter saveur. Un peu clairote, il y manquait le je ne sais quoi qui nous fait dire : ça c’t’une estie de bonne sauce à pout’ ! Quand même pas abominable, la sauce brune de la Poutinerie manque juste de punch. On sait pas trop pour les 5 autres sortes de gravy.


Sinon le personnel est sympathique, fier de leur concept qu’ils disent novateur (0n leur dira pas que ca existe pour la crème en glace molle, pour les toppings à hot doye pis les positions du kamasutra). Le décor est couleur vert caca d’oie et d’une propreté plus qu’acceptable. Élément winner, ils ont une cool terrasse à l’arrière qui permet de manger notre ration de suif pataté sous un soleil de plomb avec du Rock Voisine craché d’un tit-speaker en coin. Prenez garde aux journées de canicule, puisque la température à l’intérieur de La Poutinerie est toujours 10 degré de plus qu’à l’extérieur.

Bref, la poutine est bonne, mais c’est pas la meilleure. N'empêche, elle dépanne et vaut le détour quand le besoin de variété se fait sentir!

Ça se mérite un deux belles boulettes contentes!